
La gouvernance partagée regroupe plusieurs modes d’organisation d’équipe ou de structure. Elle a pour but de réduire ou supprimer la concentration des pouvoirs entre les mains d’un petit nombre de personnes. Ainsi, les pouvoirs sont réparti parmi les personnes qui réalisent le travail.
Elle repose sur la volonté de privilégier les relations de coopération au sein de l’organisation et le souhait de développer l’autonomie des membres.
Dans les organisations qui s’inscrivent sur ce chemin, les principes de participation, de collaboration et de transparence ne viennent pas seulement “améliorer” la gouvernance; Ils la structurent.
L’idée de la gouvernance partagée est de retrouver un équilibre et une relation seine entre les trois dimensions qui régissent une organisation, la verticalité, l’horizontalité et la profondeur.
La dimension verticale nous donne la dimension du pouvoir, son efficience.
L’horizontalité développe notre pouvoir de coopération.
La profondeur a pour objectif de colorer voir de poétiser notre faire ensemble.
Un savant mélange de ces trois dimensions donne le chemin vers une organisation où le “nous” est fort grâce à des “je” qui se respectent.
La gouvernance partagée est un ensemble de processus organisationnels et relationnels qui permet de distribuer le pouvoir dans une organisation, de manière explicite, équivalente et évolutive, afin que chaque membre dispose d’un périmètre d’autorité clair dans lequel exprimer son plein potentiel au service d’un but commun.
Les avantages de la gouvernance partagée :
- Un modèle organisationnel en adéquation avec la mission sociale et les valeurs de son organisation
- Un cadre de travail émancipateur, plus épanouissant, favorisant l’implication des collaborateurs
- Un apprentissage personnel et collectif sur la relation à l’autre
- Une organisation ou le “je” laisse la place au “nous”